De la Dixi 3/15 DA1 de 1928 (BMW) à la Renault 6, des vieux tracteurs aux camions en passant par les vélos et même des véhicules militaires, l'on pouvait retrouver sa première voiture ou celle de ses parents. Avec les clubs des 2CV de l'Hérault et des tractions de Provence, les parkings étaient devenus trop petits mais qu'importe, jusqu'à midi, les anciennes avaient rendez-vous.
Les spécialistes parlaient peinture, moteur, prix, tandis que le stand du club Alfa Roméo avait un vif succès. De la Zagato à la 2l6, des modèles assez rares étaient exposés. Le vice-président d'Alfa Plaisir, club qui fête ses 100 ans, Jean Garcia, et qui rayonne sur 10 départements, donnaient toutes les précisions utiles sur les véhicules dont les prix avoisinent 45 000 €.
Si vers 14 h, en cortège, certaines ont participé au « Tour Au Thau », d'autres ont préféré rester à l'ombre pour profiter des airs d'un groupe de rock qui les ramenait à l'époque des années 60. Après le repas partagé sur place il faisait bon partir à la recherche de la pièce rare dans « Le Broc Au Thau » avec ses marchands de pièces, revues, miniatures et autres produits automobiles ou s'essayer sur une caisse à savon. Avec plus de 350 véhicules sur le site, le mini rallye, agrémenté de questions et de découvertes a tenté les plus valides. Le circuit, au nord du bassin de Thau était bien attrayant surtout pour les décapotables.
Ayant pour l'occasion adapté son rythme de vie, Le public flânait, rêvait et appréciait sans compter. Jusqu'à l'heure de la remise des prix, que du bonheur avec cette Fèsta totalement gratuite qui chaque année durant 24 heures sait nous transporter 50 ans en arrière. Un beau voyage dans le temps. Parmi les gagnants qui recevaient une coupe et des prix des mains du Président du club, Pascal Giugleur, l'on retiendra, Adrien Bonneville, vainqueur du Tour au Thau et Eric Arnaud, pour son Alfa Junior Zagato, la plus belle voiture d'après guerre.